Thèse de Sylvie Gérômey

Le béton projeté est un matériau qui adhère et développe une résistance sur le support sans nécessiter de coffrage, ce qui le prédispose à des utilisations spécifiques (soutènement provisoire de tunnels, réparation d'ouvrages).

La technique de projection reste très liée à l'empirisme tout comme la formulation des mélanges. Des règles existent mais ne permettent pas d'aboutir à une composition garantissant la qualité du béton en place.

Pour améliorer l'état des connaissances sur le sujet, un programme expérimental a été établi dans le but d'obtenir des informations sur la projection des mélanges et les caractéristiques des bétons en place.

Les résultats obtenus sont comparables à ceux de chantiers (conditions de réalisation). Ils corroborent ou remettent en cause certaines idées sur le sujet, précisent certaines tendances.

Ils permettent d'obtenir des fourchettes de valeurs pouvant être attendues des bétons projetés, pour des grandeurs courantes ou plus spécifiques, comme la durabilité. Enfin certains des résultats obtenus sont utilisés dans le but de proposer une optimisation des mélanges à projeter en fonction de critères de choix justifiés.



Thèse de Julie Armengaud

Le béton projeté est une méthode de mise en place consistant en la projection pneumatique de béton sur une surface à grande vitesse. Dans le cas de la méthode par voie sèche, le mélange granulats-ciment est introduit sec en machine, l'eau est ajoutée à la fin du transfert. Cette technique, très employée, est néanmoins génératrice de pertes importantes par rebond, pouvant s'élever jusqu'à 40% de la masse projetée.

L'enjeu de la réduction des pertes est à la fois économique et environnemental.
Les facteurs influents sur le rebond sont liés aux techniques de projection et à la formulation. Ce travail de thèse a pour objectif l'optimisation de la formulation du béton afin de réduire les pertes par rebond, mais également d'améliorer la durabilité. L'étude porte en particulier sur l'influence sur le rebond : du squelette granulaire, de la teneur en eau et de l'emploi d'additifs et/ou d'additions de substitution. Une approche modélisation du phénomène de rebond est également abordée.